La Tablette n°66

ÉDITO

Des changements en perspective car au GIAA aussi, les élections ont eu lieu.

Les plus anciens d’entre vous se souviennent certainement de Monsieur Guarné qui fut remplacé en 2002 à la Présidence par Marie de Saint Blanquat.

Tout changement appelle une restructuration et Marie de Saint Blanquat a marqué cette période de 10 années en faisant de cette association une « entreprise » au service des personnes déficientes visuelles.

En 2005 la loi sur l’Egalité des Droits et des Chances des Personnes Handicapées a considérablement modifié le paysage associatif; par ailleurs, les énormes progrès de la technologie et les moyens mis à disposition des personnes handicapées visuelles  ont nécessité une adaptation radicale.

Marie de Saint Blanquat a su mener à bien malgré une situation économique pas toujours favorable la tache qui lui incombait, c’est pourquoi je voudrais, ici, rendre un vibrant hommage à celle qui continuera une action bénévole au sein du GIAA sans la lourdeur de la charge de la Présidence, laquelle sera désormais confiée à Marie-Renée Hector.

Marie-Renée Hector, professeur à l’Institut National des Jeunes Aveugles à Paris sera désormais et depuis le 23 Juin notre nouvelle Présidente et nous lui souhaitons de mener à bien son engagement.

D’autres changements ? mais oui, la déléguée nationale Constance de Magneval est remplacée par Frédérique Droullez à elle aussi nous souhaitons bon vent et bon courage.

A Bordeaux, pas de nouveautés en perspective si ce n’est une collaboration plus étroite avec le National. Le sentiment de l’appartenance à un même groupe d’intérêts avec les mêmes motivations et les mêmes buts sera le fil conducteur qui nous permettra d’accéder à une visibilité plus grande et plus ciblée.

En mettant à profit les réalisations des délégations le National ne peut qu’en sortir plus fort et plus grand, en se référant au National surtout sur le plan de la gestion, les délégations seront plus crédibles et plus écoutées car parfois elles ne sont qu’entendues.

« Restez groupir, il faut rester groupir », chacun se souvient de cette réplique dans le célèbre film de Jean-Marie Poiré et Robert Lamoureux,  « On a retrouvé la septième compagnie», pour terminer sur une note humoristique, je dirais que cela devrait être notre devise et tant pis si elle n’a rien d’intellectuel.

Béatrix Alessandrini

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