ÉDITO
L’arrivée d’un jeune en service civique volontaire dans notre association a fait naître dans bien des esprits l’idée non d’un renouvellement, mais celui de l’apport de jeunesse avec tout ce que cela comporte d’idéal, de spontanéité, l’esprit jeune en quelque sorte.
Je me suis donc renseignée sur le moyen de recruter de jeunes bénévoles et quelle ne fut pas ma surprise de constater que dans diverses études sur le sujet le bénévolat chez les jeunes est plutôt bien perçu.
Un extrait d’une de ces études :
« L’engagement est une étape essentielle pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Selon une étude menée dans quatorze pays européens, plus du quart des 16 000 étudiants, de grandes écoles et d’universités, interrogés intègre le bénévolat /volontariat dans leurs projets d’avenir. Le bénévolat comme le volontariat restent encore trop élitistes. Pour les non-diplômés, l’engagement est moins évident alors qu’il peut être déterminant pour leur avenir : se rendre utile à la collectivité, acquérir des compétences, révéler des aptitudes, rencontrer des gens qu’ils n’auraient pas eu l’occasion de côtoyer.
L’entrée plus tardive sur le marché du travail due à l’allongement des études et à la difficulté de trouver un premier emploi sont autant de facteurs qui peuvent inciter les jeunes à s’investir dans des expériences pour enrichir leur parcours, en marge de leur formation principale. Parfois, une action bénévole peut même être un tremplin pour un avenir professionnel. Une nouvelle forme de bénévolat et de volontariat de proximité se développe plus accessible à toutes les catégories de jeunes. Les résultats de l’enquête sont très encourageants. Un peu moins d’un jeune Francilien sur deux est ou a été bénévole ce qui est supérieur à la moyenne nationale; la conception du bénévole est, il est vrai, plus restrictive dans les enquêtes nationales » (source IRIV Institut de Recherche et d’Information sur le Volontariat).
Il semble donc d’après cette étude qu’hormis la région parisienne donc en province, « c’est-à-dire en France », l’enquête soit moins optimiste; c’est aussi un constat que nous pouvons faire à notre niveau. Dans cette enquête ont été consultées les grandes comme les petites associations, avec un bémol pour les petites qui peut-être engendrent moins de désir de s’investir, et peut-être en est-il aussi de même pour celles concernant la déficience visuelle qui mal connue, mal perçue ne suscite pas l’enthousiasme.
Ce que je retiens de cette enquête :
«Une très grande majorité d’associations ayant répondu aux questionnaires sont prêtes à accueillir plus de jeunes bénévoles en leur sein. …. »
Nous aussi !
Béatrix Alessandrini.
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